Réflexions sur l’avenir de la démocratie en Europe (Conseil de l’Europe, septembre 2005)

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En 2004, des experts de la société civile, des pouvoirs publics et des milieux universitaires se sont réunis à Barcelone pour la conférence du Conseil de l’Europe sur “L’avenir de la démocratie en Europe” afin d’examiner les défis et les opportunités devant lesquels se trouvent aujourd’hui les gouvernements démocratiques. Malgré le contexte favorable et sans précédent dans lequel la démocratie évolue dans notre Europe actuelle, l’Etat a de plus en plus de mal à relever ces défis dans le cadre de ses institutions et dispositions traditionnelles. Cette conférence, qui a marqué la fin des trois années du projet intégré « les institutions démocratiques en action », visait à étudier des propositions de réformes démocratiques.

L’ouvrage Réflexions sur l’avenir de la démocratie en Europe reprend les principales contributions présentées à la conférence. Des sujets très divers y ont été abordés, tels une meilleure participation aux élections, le financement des partis politiques, les mécanismes de délibération, les initiatives populaires et les référendum, et en particulier la manière dont les technologies modernes de communication peuvent affecter le processus démocratique. Les débats ont tenté de définir quels changements pourraient rendre les gouvernements plus transparents, enrayer la démobilisation politique et stimuler les citoyens à participer aux processus décisionnels.

La conférence a conclu à la nécessité d’une analyse et d’un renouvellement permanents des processus démocratiques afin de les adapter aux nouveaux contextes. Les participants ont également reconnu que le Conseil de l’Europe devrait mettre sur pied un forum sur l’avenir de la démocratie afin de promouvoir des réformes partout en Europe. Ce forum servirait de centre d’échanges des nouvelles idées et méthodes, et proposerait des modèles possibles, à partir desquels chacun des Etats membres pourrait élaborer le sien. Il convient aussi que les réformes restent fidèles aux valeurs cardinales du Conseil de l’Europe et de ses acquis dans ce domaine, tout en étant suffisamment souples pour préserver la diversité institutionnelle considérable des pays membres de l’Organisation.